Prendre rendez-vous avec VIRGINIE BREHELIN, hypnothérapeute à Plédran et Saint-Brieuc

Le neurofeedback et le biofeedback peuvent être pratiqués à tout âge ! L'essentiel est que la personne soit capable de répondre aux récompenses visuelles ou auditives pendant l'entraînement. On peut commencer à entraîner des enfants dès l'âge de 4 ans, en fonction de leur développement. Il n'y a pas non plus de limite d'âge supérieure, car la neuroplasticité du cerveau, c'est-à-dire sa capacité à se modifier et à s'adapter, dure toute la vie. 

Parfois, les gens ressentent de la fatigue ou des maux de tête pendant ou après la séance. Ces effets disparaissent généralement rapidement et sont souvent dus à la nervosité ou à l'anxiété face à cette nouvelle méthode d'entraînement. 

Chez Neurosens, nous utilisons une méthode d'accompagnement personnalisé pour minimiser ces effets secondaires. Un suivi régulier avec une électroencéphalographie quantifiée (qEEG) permet d'adapter le protocole d'entraînement si nécessaire. De plus, un coach vous accompagne en permanence pour surveiller la qualité de l'entraînement et ajuster en temps réel si besoin. 

Le neurofeedback ne prétend pas guérir le TDAH, mais il peut grandement aider à réduire ses symptômes de manière durable.

Le TDAH a souvent une composante génétique, et certaines caractéristiques peuvent même être des qualités avantageuses dans la vie quotidienne. Cependant, quand le cerveau présente des difficultés de développement, dès l'enfance, des symptômes comme des problèmes d'attention, de l'impulsivité, de l'anxiété et de l'hyperactivité peuvent apparaître. 

Ces symptômes comportementaux et cognitifs peuvent aussi s'accompagner de problèmes psychologiques, comme un manque d'estime de soi. De plus, il est fréquent que d'autres troubles, appelés "comorbidités", soient présents, comme l'anxiété, les troubles de l'apprentissage, la dyslexie, la dysphasie ou la dyspraxie. 

Le but du neurofeedback est d'entraîner le cerveau à se réguler grâce à sa capacité de neuroplasticité. En faisant cela, il est souvent possible d'améliorer durablement l'ensemble de ces symptômes. 

Le neurofeedback et le biofeedback sont encore des techniques innovantes et peu connues en France, surtout dans le sud de l'Europe. Bien qu'elles soient prometteuses pour améliorer les fonctions cérébrales, elles ne sont pas encore largement adoptées par les professionnels de santé. 

Un autre facteur est que le système de santé se concentre souvent sur le traitement des symptômes pathologiques plutôt que sur les solutions préventives. Dans cette optique, des méthodes comme le neurofeedback et le biofeedback, qui peuvent prévenir et améliorer les troubles sans recours systématique aux médicaments, ne sont pas toujours prioritaires pour les médecins généralistes ou spécialistes. En résumé, ces pratiques demandent plus de reconnaissance et de familiarité dans la communauté médicale pour devenir courantes. 

Les capteurs sont simplement placés sur le cuir chevelu pour écouter l'activité électrique des neurones. Pour certains enfants hypersensibles, la pose des capteurs sur les oreilles peut être légèrement inconfortable, mais avec une attention particulière du praticien, cet inconfort disparaît rapidement. 

Non, il n'est pas nécessaire de refaire régulièrement des séances de Biofeedback et de Neurofeedback pour conserver les progrès obtenus. Ces méthodes sont des méthodes d'apprentissage, or il ne viendrait pas à l'idée de devoir apprendre à lire plusieurs fois durant sa vie. D'ailleurs le suivi à long terme des entrainements cérébraux à l'aide des tests utilisés lors de la première évaluation de neurothérapie et en particulier l'électrocencéphalographie quantifiés - EEGq - démontrent que dans la grande majorité des cas les cerveaux entraînés continuent de progresser favorablement après l'obtention de la normalisation des ondes cérébrales (processus de neuromodulation grâce à la neuroplasticité cérébrale), c’est ce que nous nommons: la phase de consolidation post-entraînement. 

C'est principalement parce que cette technologie ne nécessite aucune connaissance particulière pour être appliquée. Le système fonctionne automatiquement et, malheureusement, sans divulgation de ses algorithmes par le concepteur, il est difficile de comprendre son fonctionnement exact. On ne parle pas vraiment de neurofeedback à proprement parler, mais plutôt d'un système de neurorégulation automatisée. 

En revanche, le neurofeedback basé sur l'électroencéphalographie quantifiée (qEEG) offre un suivi de l'efficacité de la méthode utilisée, ce qui est un avantage majeur. De plus, il y a actuellement très peu d'études cliniques et de recherches scientifiques sur le Neuroptimal en comparaison avec le neurofeedback traditionnel, pour lequel plus de 10 000 articles ont été publiés à ce jour.